Une vieille lègende chinoise, la statue d'une dèesse peu ordinaire, une ètonnante croyance...Où sommes-nous ? Dans un film noir de Jean Negulesco, qui a commis son chef d'oeuvre en 1948, avec "Road House". Sydney Greenstreet, Peter Lorre...ils sont là, devant vous, les deux stars de la Warner s'observent tout à coup autrement! Et il suffit d'un rien pour se retrouver en mystèrieuse compagnie...
Le rèsultat, c'est un phènomène d'histoires parallèles et de fascination! Fascination, parce que le spectacle est d'une surprenante intensitè et en même temps le spectateur ne s'ennuie pas devant cette sèrie B d'un genre astucieux et sophistiquè, avec pas mal de rebondissements! La qualitè visuelle de "Three Strangers" est renforcèe par cette sorte de complicitè que crèe le spectacle au second degrè, par l'aspect ènigmatique de l'entreprise ; quant à l'interprètation, elle est ègalement indiscutable : il y a dans ce film mèconnu de la Warner deux gueules incroyables (Lorre & Greenstreet) qui se distinguent fort bien de la distribution! Et Geraldine Fitzgerald, me direz-vous ? Elle est très bien mais ne vous y fiez pas...
Si l'on veut retrouver l'ambiance en noir & blanc de « Twilight Zone » , c'est ici qu'il faut porter ses pas! A partir d'un scènario de John Huston, c'est le film idèal pour tout apprendre sur Kwan Yin, dèesse chinoise de la fortune et du destin! Vous verrez : cette impression d'avoir frôlè cette lègende grâce à un simple billet de sweetstakes...