Magique.

A titre personnel j’aime beaucoup les histoires qui me plongent dans un conte en utilisant les artifices du genre, façon Une histoire sans fin. Je suis comme Bastien dans le grenier de son école, caché sous une couverture, devant le livre grand ouvert, se retrouvant projeté comme le lecteur/spectateur dans le récit qu’il découvre, émerveillé. Tout s’efface autour de moi et je ne vis plus qu’au travers de l’histoire qu’on me raconte.

C’est le cinéma que j’aime. Celui où je ne suis plus dans une salle, entouré de spectateurs, mais plongé dans un monde qui m’émerveille, vivant l’aventure au même titre que les personnages, me laissant surprendre comme eux, transporté par le récit.

Pour ma part j’ai donc eu un plaisir immense à découvrir ce conte à l’ambiance des mille et une nuits, bercé par l’histoire du Djiin, émerveillé par la beauté des images. Alors oui, c’est au final très classique, et ça manque même d’émotion dans la dernière partie du récit, moins inspirée que le reste (le retour à la réalité est forcément difficile). Mais je l’aime ce film, et quand on aime, on fait quelques concessions non?

Cela faisant longtemps que je n’avais pas retrouvé ce plaisir tout simple de me laisser porter par une histoire, d’oublier le monde pendant 1h45… petite parenthèse enchantée et enchanteresse.

C’est ça, la magie du cinéma. Et rien que pour me l’avoir rappelé, merci monsieur Miller.