Tu honoreras ta mère et ta mère par ThomasParis
Son précédent film tournait autour du Carole Bouquet, lorsque celle-ci dans la "force de l'âge" entreprenait de faire des travaux chez elle, avec les déboirs que cela peut coser. C'était déjà un film de groupe, de bande, où chaque éléments dramatico-comique peut surgir de nulle part.
Ici, c'est autour de Nicole Garcia où la "force de l'âge" à un peu fâné.
On pourrait la caractériser de mère qui ne coupe pas le cordon, elle aime ces fils, elle aime les femmes de ces fils, et elle aime leur enfant. Elle aime se groupe, ce groupe dont elle pourrait être la co-directrice.
Elle organise des séjours de vacances, comme pour recréer du lien, du lien maternel qui se dilut dans un esprit de colonie de vacance. Une colonie de vacance remplie de bétise, mais où jamais personne ne sanctionne.
Le film trouve un rythme enjouer, ensoleillé. La maison apparaît comme alcatraz. Autant de couloir, porte, chambre, qui s'enchevêtre, le tout dans un montage très enchainé, très rapide. Cela prend beaucoup de sens quand se joue (et c'est régulier) des courses poursuites dans la maison.
Le film trouve son rythme sur un scénario et un montage très dynamique généreux, où viennent se mêler tragédie grecque et burlesque de l'actualité. Ex: Emmanuel Riva, quinquagénère, interprétant la pitie d'Oedipe, téléphone pour être bien sûr de sa prédiction.
C'est étrange et agréable, dans ce film comme dans Les Travaux, ces femmes-mères, n'ont pas de marie, il y a des amants, mais aucun mari qui viendrait de manière radicale camper ces personnages...