Tu vas rire mais je te quitte est un film de Philippe Harel sorti en 2005. Son titre provient du titre d'un film dans le film dans lequel va tourner la principale protagoniste jouée par Judith Godrèche. Philippe Harel n'est pas le plus connu des réalisateurs français, et pas le meilleur non plus. Les notes de ses films tournent autour de 5 (la note que j'ai donnée à ce film), autant dire que ce n'est pas terrible. Il y a tout de même des choses sympathiques dans son cinéma, notamment son adaptation d'Extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq.
Il y avait quelques idées et une bonne volonté dans ce film, notamment de Godrèche qui se donne dans son rôle, mais au final presque rien ne fonctionne dans ce film, et notamment l'humour, en effet la plupart des blagues de ce film tombent à plat. Dommage car il y avait un certain potentiel, mais au final on s'ennuie pas mal. Le film est présenté comme un Bridget Jones à la française, et c'est bien ça le problème, Bridget Jones c'était pas terrible, et ce film non plus.
Ce qui est intéressant rétrospectivement à propos de ce film, c'est par rapport aux accusations récentes de Judith Godrèche à l'encontre de certains réalisateurs, notamment envers Jacques Doillon et Benoit Jacquot. En effet, dans ce film, il s'agit d'une jeune comédienne qui galère pour réussir, et toutes ces choses là sont évoquées, aussi bien le réalisateur pervers que les acteurs volages, et le fait de coucher pour réussir.