La vie, la mort. La haine, la trahison, la jalousie, l'hypocrisie, la violence, l'amour, l'amitié, la déchéance. Twelve est sûrement le douzième film qui en parle. Mais...
Mais tout s'enchaine vite, très vite. Les thèmes se succèdent et s'entremêlent mais ne restent jamais bien longtemps à l'écran. Ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas. Le film passe vite grâce la rapidité des actions et la multitude de personnages. On ne voit pas la fin arriver.
Le gros plus du film, le jeu de lumière. Il est génial et parfaitement travaillé, cela faisait des années que je n'avais plus vu ca ... Et ca fait plaisir aux yeux. Les ombres, les plongées et contre plongées, les couleurs, stroboscope, néon. C'est bô.
L'autre plus, c'est la voix off, qui parle par dessus le film, parfois même par dessus les acteurs. Ca change, ca dérange au départ puis on s'habitue vite, très vite.
Parlons-en des acteurs ... Le gars de Gossip Girl, malgré son rôle de dealeur, ne perd pas sa belle gueule de l'Upper East Side à l'haleine de Cosmopolitain. Et puis 50 cent, qui est là, sans trop savoir pourquoi... Et nous aussi on se demande ce qu'il vient foutre dans ce film d'ailleurs. Jess-la-blonde soit disant la plus jolie-sexy-mépapute n'est pas franchement belle avec sa tête ronde comme une raquette de ping-pong.
Le gros gros moins, Pony Pony Run Run dans la BO ... Mais pourquoiiiiiiiiiiiii!!!!! Pourquoi s'acharner avec un groupe aussi pourri qui nous a déjà gonflé les oreilles tout l'été à passer 50 fois par heure à la radio?
Bref.
Un film surprenant non par son scénario vu et revu, mais plutôt par le traitement de l'image et du son.
Vous aimerez si ...
Vous avez pleins d'appréhensions sur ce film
Vous ne vous lassez pas de la belle gueule de Nate Archibald
Vous voulez voir les fesses de 50 cent
Vous aimez plus les jeux de lumière que Claude François