Le film semble vraiment croire qu'il parle d'amour infini, et donc qu'il a quoi que ce soit de romantique ou de touchant. Bon, la première partie est d'une platitude confondante, mais parle au moins d'amour, soit, mais la deuxième partie confirme que le personnage principal est un sociopathe, voire un psychopathe - et je n'emploie pas ces mots à la légère, quiconque a vu le film se rend compte qu'il est cliniquement malade au point de représenter un danger pour les autres. Comment éprouver de l'empathie pour un personnage que l'on a seulement envie de voir enfermé afin de préserver les autres, comment ose-t-on nous faire croire qu'il faudrait admirer la force de son amour ? Une faute morale majeure, étonnante de la part d'un Zeffirelli habitué à être plus fin, et au moins ordinairement sain.