Ma première fois, mais en mieux
Je ne sais pas si vous avez vu le film français Ma Première Fois. Personnellement, je n'ai pas aimé, certes l'histoire était belle, tragique, mais vraiment, les clichés, c'est pas ma tasse de thé. Ici c'est un peu la même chose: on a des clichés à la pelle (la fifille blonde à papa, riche comme Crésus, le frère aîné décédé, un frère cadet floué qui n'atteint pas les espérances de son père, et un père, ah! Quel père! Donneur de leçons, qui trompe sa femme, surprotège sa fille, dénigre son fils, et nourrit la culpabilité de ne pas avoir su sauver son fils, lui le docteur, du cancer).
Vous me direz, devant de tels faits accablants, 6, c'est un peu exagéré ! J'ai failli mettre 7. Pourquoi ? Parce que la chimie entre les deux personnages est excellente, et que pour une fois, on n'a pas des dialogues à mourir de rire à la "je t'aime moi non plus". On a un personnage qui évolue: la fifille devient grande et prend ses responsabilités, le fils décide de ne pas se laisser aller à pleurer sur lui-même. Donc bon, tout cela vient (un peu) contrebalancer notre ramassis de clichés. Alors 6, ça se laisse regarder, c'est mignon, on a le sourire aux lèvres à certains passages, et en plus, notre personnage principal a une morale plutôt plaisante (j'ai bien aimé qu'il fasse diversion pour protéger l'honneur de sa chérie, tellement chevaleresque).
Alors c'est une machine à rêves, bien mieux exploitée que dans Ma Première Fois (pour plus de détails, je vous renvoie à ma critique sur ce film, mais surtout, ne le regardez pas, il vous irritera les yeux).