Cette réalisatrice à un style tout bonnement stupéfiant. Le film est un étrange mélange entre fiction et documentaire, c'est construit de façon à ce que lorsque le personnage central est interviewé face caméra, débute dès lors des scènes fictionnelles illustrant les propos. L'histoire est véritablement glauque avec ce champion du karaté allemand abusé et maltraité lors de son enfance par sa mère et son père qui devient proxénète et misogyne. Inceste, maltraitance psychologique et physique, prostitution et prison sont au menu. Les scènes de reconstitutions sont minables (c'est le style de Von Praunheim) du sous Plus belle la vie, les interprétations ridicules, les décors spartiates et une mise en scène réduite au strict minimum.