Souvent avocat varie, bien fol est qui s'y fie.Avec Marco Perrin,Maurice Biraud,JBalutin,Carmet etc.

Je l'ai commencé au hasard sur le site Ina Madelen attiré par sa distribution, et quel régal au final!

Dans Ridicule de Patrice Leconte/Remi Waterhouse, un prêtre joué par Bernard Giraudeau en excellent contre emploi, éblouit tout le monde par une démonstration claire, convaincante et pleine de charisme mais ruine son succès en affirmant après le tonnerre d'applaudissements qu'il pourrait tout autant prouver tout aussi bien tout le contraire de ce qu'il vient de dire...

Marco Perrin (épatant) joue ici un avocat qui, par un concours de circonstance, prouvera qu'être une girouette paye.

Je conteste un tout petit peu le résumé de l'Ina:

_"Adaptation d'une comédie de Georges Courteline et amusante satire de la justice de la fin du 19ème siècle. Au Palais de Justice de Paris, un substitut et un avocat se tirent dans les pattes, un patron de bistrot assigne un de ses clients… Au milieu de ce joyeux bazar, un duo féroce : Jacques Balutin et Jean Carmet !

Pour moi, cette satire sur la justice est (hélas) encore très actuelle.

Pour moi, le duo est plutôt Jacques Balutin et Maurice Biraud,

ou alors Jacques Balutin et Marco Perrin.

Car Jean Carmet apparait en coup de vent et joue un pauvre malheureux, victime de la lenteur (déjà) de la justice, car en détention préventive: il crie qu'il veut juste son procès (et semble très innocent). Jean Carmet, peu à l'écran mais grande variété efficace de sentiments.

Les autres Interprètes sont: Etienne Bierry (dont je connaissais très bien le visage mais n'avais pas encore retenu le nom); Raymond Baillet?; Pierre Nègre? etc.

Je ne connaissais pas le retournement de situation donc ne le révèle pas trop mais c'est un régal et tellement sarcastique...tous les employés et acteur de ce théâtre judiciaire semblent en coulisses tous copains comme cochons ou en concurrence, mais souvent au détriment des victimes ou accusés,

à qui le système fait souvent un tour de cochon...

Je ne connais pas encore le réalisateur Jean Bertho, et SC non plus: mais ici, il avait peu à faire car c'est un huis-clos au tribunal...le montage est amusant quand il passe enfin sur le visage de celui qui écoute et change de couleur.