Alors là, si on va sur ce terrain, moi j'dis Robocop au Cours Prépatoire...
Autrement dit, Un Flic à la maternelle fait parti de ces films mainstream et sans nuance, où le gentil, stimulé par un pendant tragicomique, apprend à être gentil et où le méchant est méchant depuis le début - et même avant qu'il naisse ! Les méthodes éducatives autoritaristes, patriotiques et militaires d'un Schwarzy prêtent surtout à sourire ! Sous le tapis de jeu, la morale !...
Pourtant, sous les archétypes, avec un titre initial non fidèlement traduisible, ce film est comme une madeleine. Et même un peu plus que cela.
Le film aborde une caractéristique sociétale qui fait son charme : la monoparentalité et le divorce sont très largement abordés et, quand j'ai été petit, ça m'a permis de comprendre des trucs sur ma vie. Incroyable hein ?! Vous avez raison, on s'en fout. Mais auriez-vous seulement jamais pensé qu' Un flic à la maternelle avait une fonction utile et psychologique si j'en avais rien dit ?!
Même quand je le revois, je me prête au jeu.
Il est dynamique, amusant, dramatique, violent. Son cocktail est assez rare tout compte fait.
Par exemple, le méchant est vraiment méchant : pendant très longtemps, j'ai voulu un catogan... et à chaque fois que je me regardais dans un miroir, je voyais le méchant Crisp. Cela ne pouvait plus durer !
Alors oui, il est caricatural, bon enfant mais il y a quelque chose de vrai qui m'intéresse là-dedans et qui m'a marqué au fer rouge pour longtemps.
Si vous avez un ou plusieurs symptômes, un numéro vert d'urgence a été mis en place. Un pédopsychiatre de troisième zone vous répondra et vous accompagnera au 0 800 23 13 13.