Le film dramatique : des codes bien précis et une formule indémodable.

Ah ! Natalie, ton oscar fraichement remporté à l'époque, et voilà qu'on voit fleurir un peu partout sur les affiches des films dans lesquels tu joue, le fameux argument : Natalie Portman Oscar de la Meilleure Actrice.

C'est facile de vendre un film sur son actrice, à vrai dire c'est une méthode qui fonctionne même très bien. Pour ma part je dois avouer que ça me rassure toujours un peu quand je vois, même si dans mon fort intérieur je sais que ça ne veut pas forcément dire grand chose (c'est un peu compliqué dans ma tête, je l'admet).
Bref si Un hiver à Central Park ne peine pas à émouvoir et à attendrir, il demeure tout de même être franchement plan-plan en terme d'écriture et de mise en scène. Attention je ne dis pas que le produit n'a aucun intérêt, non non. Le sujet est véritablement très intense, mais c'est la manière dont le film l'amène qui l'est beaucoup moins. Natalie Portman fait son job, elle pleure, elle rit, elle s'énerve, bref elle fait de la performance, mais on est loin du rôle qui lui a valu un oscar justement.
Certaines scènes fonctionnent, et l'ambiance générale n'est pas pesante. On reprend évidemment tous les codes propres au film dramatique américain, et ça fonctionne, ce n'est juste plus surprenant.

Alors bon, ne lui jetons pas la pierre. Si Un hiver à Central Park demeure tout à fait dispensable, il n'est pas non plus mauvais ou honteux, il manque juste d'ambition.