Désir de mort
Après le viol de sa fille, devenue catatonique, et le meurtre de sa femme, un architecte, qui jusque là était plutôt bienveillant, devient violent et décide de nettoyer New York de sa pourriture...
Par
le 19 avr. 2014
34 j'aime
5
Film à la réputation sulfureuse, vu gamin, j'ai voulu le revoir, et j'ai prévu un cycle de la pentalogie, surtout à cause de la musique d'Hancock que j'adore (elle est d'ailleurs assez sous exploitée, par rapport à l'enregistrement qui existe en vinyle. C'est du pur cinéma de vengeance, un cinéma post-Inspecteur Harry, qui ne s'embrasse plus d'aucune morale. Ici, il y a encore une opposition tueur / flics, et même si les flics décident de laisser faire le mec, ou bien de le stopper sans le punir, parce que ça les arrange bien que le gus nettoie la ville de ses innombrables racailles (c'est New York, tout de même !), on sent que Winner prend tout de même position avec cynisme, sur ce côté donnant / donnant. Une question qu'il ne se posera plus dans les films suivants. Il reste le plaisir de voir New York à cette époque, avant Giuliani. Sinon Bronson est très mauvais acteur, ce qui n'aide pas le film / la série, et la propension qu'à son personnage à croiser systématiquement des malfrats sur sa route est vite agaçante, nous sortant de tout sentiment de réalisme possible, ce qui in fine n'est pas une mauvaise chose.
Créée
le 3 nov. 2024
Critique lue 9 fois
D'autres avis sur Un justicier dans la ville
Après le viol de sa fille, devenue catatonique, et le meurtre de sa femme, un architecte, qui jusque là était plutôt bienveillant, devient violent et décide de nettoyer New York de sa pourriture...
Par
le 19 avr. 2014
34 j'aime
5
New-York, années 70, la ville est vérolée par la criminalité. Paul Kersey ( Karol Dionizy Buczynski alias Charles Bronson) est un architecte friqué, logé auprès de Madame dans un quartier huppé de la...
Par
le 24 juin 2013
22 j'aime
13
Drôle de film quand même que ce pavé dans la mare jeté au beau milieu des années 70. À la fois pamphlet rentre-dedans pour dénoncer une société gangrénée par la violence, peinture acerbe d’une ville...
Par
le 20 nov. 2021
19 j'aime
5
Du même critique
La carrière de Love n'aura duré que de 1965 à 1970. Un bien court moment, mais qui marquera à jamais l'histoire de la musique rock et qui fera du groupe le plus grand représentant du psychédélisme...
le 25 avr. 2012
67 j'aime
10
Pourquoi ce film est-il si important dans l'histoire du cinéma moderne ? Voici une question qui mérite d'être analysée, comme il convient aussi de s'arrêter quelque peu sur le cas Brian de Palma, le...
le 24 avr. 2012
60 j'aime
4
Bien sûr, cela reste un divertissement agréable, surtout en salle, mais le film est tout de même une déception surtout en regard des trois excellents opus qui précédaient, et qui ont fait que...
le 8 mai 2024
47 j'aime
1