Une Rosetta, belge forcément, en babygro... Franchement, je ne savais même pas qu'on pouvait encore faire du cinéma comme ça en 2022, soit caméra épaule qui suit une gamine de dos, et qui tremble même quand elle est posée sur un bureau d'école. Le film se veut une immersion dans l'école d'aujourd'hui pour en montrer les difficultés et la violence subie par les enfants, mais j'ai du mal à supporter ce manichéisme qui tend à dire qu'un enfant est soit une victime, soit un bourreau, et qui rend l'ensemble bien peu aimable et totalement faux. C'est une vision de l'école fantasmée par la cinéaste qui est montrée ici, fantasmée pour qu'elle puisse y insérer ses petits démons, qu'elle essaie de nous faire avaler en les enrobant dans un pseudo réalisme de pacotille.