Vous voyez les films d'auteur français n'ont clairement rien à envier aux films d'auteurs canadiens. Avec Une femme respectable, on est plutôt dans la confirmation de l'ennui qu'offre le drame canadien - encore plus quand ce film est une adaptation de Toute la vie, le coeur en peine de Luigi Pirandello. Car oui, les histoires historiques de familles bourgeoises, ici celles de Rose Lemay qui a quitté son mari il y a 11 ans reçoit la demande de ce dernier de la revoir après le décès de son ancienne conjointe. Cet homme a fait sa vie avec cette dernière mais a aussi des enfants. Alors Rose, apprenant le décès de la femme décide d'un geste maternel de reprendre les enfants chez elle et donc aussi son père. Alignant les scènes sans dynamisme, on aligne par exemple des scènes de repas à table, malgré quelques scènes coups de poing notamment de tentatives d'agression, le film avance comme si de rien n'était et sans prendre en considération son public. Une adaptation, une histoire des années 1930, une histoire familiale hyper rasoir, tout ce que je n'aime pas.