Le jour approche où des investisseurs fortunés veulent construire le fameux hôtel Victoria à Amsterdam. Cependant, pour le construire, il faut d'abord détruire les maisons qui sont à sa future place, et par conséquent, acheter les biens. Sauf qu'un propriétaire refuse de partir, trouvant le prix trop faible, et convainc son voisin de faire de même.
Si les autres vendent vite et s'en vont, les derniers propriétaires rêvent de plus d'argent, l'un pour soigner sa femme, l'autre par appât des gains à suivre. Sans compromis, les travaux commencent et les ennuis arrivent...


Développement :
Dans ce film néerlandais tiré d'un livre qui mêle à la fois réalité historique et probable fiction, la vie aux Pays-Bas de 1888 se dévoile, lentement.
Si c'est bien l'index de temps qui est le moteur de ce film, c'est malheureusement celui qui est le plus en souffrance dans cette adaptation.
En effet, la lenteur du film provoque deux effets immédiats.
Le premier effet Kiss Kool, c'est l'index du temps qui est totalement dérangé, je pourrais même dire saccagé. Par exemple, en l'espace d'une scène, et sans que cela paraisse, on passe d'une femme enceinte de quelques mois à l'accouchement. L'enfant principal du film ne grandit pas, alors qu'entre sa première et sa dernière apparition, au moins 2 ans s'écoulent.
Le second effet Kiss Kool, c'est l'impossibilité de se projeter dans une fin potentielle. On ne sait absolument pas où le scénario veut en venir. Ca peut même avoir un coté légèrement malaisant après le milieu de film.
Si le film n'est pas linéaire dans les plans, il est d'une lenteur incroyable dans ses séquences.


Autre souci dans ce film, certains personnages, un en particulier, n'apportent rien au film, même pire, en altèrent sa compréhension. Pour ce coup là, je parle principalement du fils de l'homme ayant l'échoppe. Peu de texte, pas d'histoire, et même quand un frémissement se fait sentir, où l'on sent que peut être on va en apprendre un peu plus, le rôle est mis à la trappe.


Pour le reste, bizarrement il n'y a rien à jeter. Le fond de l'histoire est bon, la photographie est superbe, les décors sont magnifique, et l'acting est très impliqué.


Si seulement... Si seulement le scénario avait été mieux travaillé, le résultat aurait autrement meilleur, et la note bien plus haute.
Bien dommage.
6/10

Metares
6
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le 3 févr. 2021

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Metares

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