Une pure frivolité
Un petit duel Depardieu/Polansky dans un bâtiment prenant l'eau de toute part, au cours d'une nuit d'orage où l'on tente de faire la lumière sur un meurtre ayant eu lieu non loin de là. C'est un...
le 30 sept. 2017
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UNE PURE FORMALITÉ tranche avec la cadre traditionnel des films de Tornatore. Loin de sa Sicile natale qui lui avait inspiré Le Maître de la Camorra et Cinema Paradiso, ses deux premiers films, le réalisateur italien laisse de côté les paysages et la dimension humaine luxuriante de l’île et se penche sur un nouveau style pour lui : le polar. Giuseppe Tornatore nous avait habitué à des décors magnifiques. Comment oublier ce magnifique paquebot qu’est le Virginian dans La Légende du Pianiste sur l’Océan ou la magie du Cinema Paradiso. Après ça, c’est sûr qu’un petit commissariat miteux de campagne, aux murs suintants d’humidité et meublé d’un mobilier pour le moins vétuste, ça ne dégage pas la même intensité. Prenant à contre-pied sa nature d’esthète, le réalisateur semble vouloir faire surgir l’exact opposé, un univers glauque et sordide. Malheureusement, ça ne prend pas ou seulement par séquences comme lorsque Depardieu est enfermé dans une salle de bain et tente de faire disparaître les preuves, une tache de sang qui macule le bas de son tee-shirt, en l’avalant. (...)
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Créée
le 14 juin 2015
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