Plongé au beaux milieux de la steppe, vivant comme au temps d'avant dans une yourte, et avec seul moyen de locomotion un cheval, c'est dans ce magnifique film, "Urga", que l'ont découvre la vie de Gombo, campé part Bayaertu, paysan Mongol.
Nikita Mikhalvov réalise plus qu'un film, il réalise une oeuvre belle et douce, avec une première partie familial, jovial, sans aucun soucis, jusqu'à l'exposition du monde moderne, et c'est alors que tous change de sens.
C'est une vrai réflexion sur le monde d'aujourd'hui, sur la modernité, et finalement notre existence, nos besoin, et nos but.
Fondé en quelques sortes en deux partie, la deuxième dévoile un terrible décalage entre le paysan et l'univers de la ville, un environnement qui n'est pas le sien, un style de vie robotisé et limite angoissant pour lui, sans oublié la non notion des choses, de l'argent, et des obligations. Le cinéaste Russe nous met part moment en position d'incompréhension, mais cela reste toujours avec humour, comme l'homme qui rentre dans une maison avec son cheval ... mais il n'y a pas que de la réflexion et de la contemplation, "Urga" est aussi doté de passage magnifique, comme le chant Russe dans la boîte de nuit, c'est aussi un film sur l'amitié, et pour thème de fond, la destruction de la nature .
Avec "Urga" Nikita Mikhalkov signe un superbe film, et bien qui connait quelques baisse de régime, nous fait longuement réfléchir. C'est à la fois nostalgique et mélancolique. Un très beaux film.