Ugo Tognazzi incarne un bon vivant qui veut se trouver un moyen de s’assurer une bonne retraite et une meilleur qualité de vie que comme modeste fonctionnaire et invalide de guerre. Son projet est simple, il va entreprendre de séduire une de ses 3 vielles filles célibataires devenu riches depuis le décès de leur père. Sa méthode de séduction se base sur la connaissance de la société et psychologie de ses compatriotes féminines. Pour ces dames, il devient aussi redoutable et irrésistible qu’un Casanova. Parallèlement un jeune Don Juan endetté essaye aussi mais semble plus amateur et inexpérimenté dans le contexte de ses dames.
C’est une très bonne satire des mœurs et conventions sociales italiennes issus en bonne partie de la culture et religion catholique. La charge va surtout contre le clergé, mais la guerre et l’administration sont aussi dans la ligne de mire de cet épicurien radicale voir au delà du raisonnable à son âge. Notre homme a vécu et compris les supercheries. Il a décidé de profiter du système plutôt qu’en être une simple victime comme invalide de guerre ( jambe rigide).
critique publiée en 2009 sur mon blog.