Un film réalisé par un acteur américain mettant en scène un des films les plus improbables produit par un grand studio. Ayant beaucoup aimé le roman malgrè ses faiblesses , j'attendais beaucoup d'une adaptation cinéma. Mel Ferrer dirigea alors le film mettant en scène Audrey Heptburn dans le rôle d'une femme enfant , mystèrieuse femme oiseau dont tombera amoureux un jeune exilé politique (Anthony Perkins) réfugié dans la jungle venezuellienne. Et c'est un film empli de maladresses, un film qui retira toute poésie du roman pour en faire un hymne à Audrey Hepburn. Le pauvre Perkins ressemble à une pièce rapportée dont le réalisateur ne sut que faire pendant le tournage. Ne parlons pas du chef de tribu indienne joué par un acteur Japonais, par Lee J. Cobb jouant le grand père d'Hepburn et dont le maquillage est l'un des plus pénible à regarder sans pouffer de rire. Il reste quelques beaux moments visuels lorsqu'ils ne tournent plus dans une jungle de pacotille en studio et revoir Lee J Cobb s'en donnant à coeur joie dans le rôle du grand père permet de faire passer les scènes les plus ridicules. Vertes demeures est il innadaptable? Je pense sincèrement qu'il doit être difficile à adapter si l'on veut retranscrire en images la poésie du roman sans sombrer dans le ridicule qu'une telle histoire à la limite du surréalisme et du fantastique pourrait facilement permettre.