La radicalité à la ceinture, ou l'art du renoncement. Les grosses ficelles tiennent le pantalon, rien que le pantalon, pour le bonne cause.
Film sympathique à la morale inattendue. Une sorte de western basé sur la vie (et l’autobiographie) d’une des plus fines gâchettes du Texas qui passa seize ans de sa vie dans un pénitencier.
Le film se révélera être un film militant contre le port d’arme. Assez inattendu pour un western où on cause rarement de cet aspect des choses surtout quand il s’agit d’un homme qui a souvent usé de son « droit » de se défendre.
Wes est le fils d’un homme pieux et dur, mais il ne partage pas ses idées religieuses. Il ne partage finalement qu’une seule chose avec lui : l’amour de sa sœur, recueillie dès son enfance par son père alors qu’elle était orpheline. Wes compte bien se marier avec elle, un jour, fonder une bonne petite famille avec un ranch, tout ce dont rêve un Texan. Mais pas avant d’avoir gagné suffisamment d’argent. Battu par son père qui n’apprécie pas son penchant pour les jeux d’argent et le goût des armes, Wes s’enfuie. Il gagne souvent à la table de jeu mais cela lui vaut pas mal d’inimitié. Et dans l’Ouest, quand on apprécie pas, ça se termine souvent par un duel. Là, la règle est simple, c’est celui qui dégaine le premier qui a tort ; si on dégaine en second, on est en légitime défense. D’où l’utilité d’être rapide et précis. Ce sera le tort de Wes pendant tout le film. Il finit par se faire une réputation de fin tireur et se met à dos une fratrie après avoir liquidé l’un deux. Ils y passeront tous.
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