Hair'métique
J'ai surement été un peu sévère avec ma note pour ce film, mais j'arrive toujours mieux à avoir de la sympathie pour un mauvais film sans prétention que pour un mauvais film qui se veut intelligent...
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le 10 avr. 2019
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Sous ses allures de premier film inoffensif – ce qu’il n’est pas, puisqu’il constitue le dix-septième film de Pierre Jolivet – se cache un vrai talent pour croquer des personnages. Car il ne saurait y avoir que Victor et Célia, bien que leur couple fasse à l’écran des étincelles ; autour d’eux gravitent des seconds rôles délicieux que nous avons plaisir à suivre dans cette aventure qui prône l’action collective et la persévérance au sein d’une société procédurière. Deux amis infirmiers partagent leurs anecdotes au goût douteux, une grand-mère prépare des petits plats aux dealers du quartier, un banquier que l’on essaie d’amadouer en flirtant avec son homosexualité. C’est tout une galerie d’hommes et de femmes qui se déploie pendant une heure trente, interagit avec nos deux coiffeurs dont le rêve – s’émanciper par le biais d’un salon dont ils seraient propriétaires et gérants – trouve des résonances universelles. Surtout, Jolivet investit un milieu assez peu représenté au cinéma, place sa caméra au niveau d’un artisanat constamment remis en question, qui rejoue chaque jour sa survie. Victor et Célia prouve ainsi que le risque est le prix de la liberté, et que pour le courir, il vaut mieux s’y prendre à plusieurs. Une petite œuvre sympathique qui n’a d’autre prétention que de revisiter la romance dans le monde du travail. Anecdotique mais séduisant.
Créée
le 9 sept. 2019
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