Documentaire qui sans le vouloir, épingle le problème de Vincennes, la nostalgie de l'événement.
La nostalgie de l'instant entrainant inévitablement une nourriture qui pourrit autour d'une végétation qui cloisonne tout.
Si Vincennes c'est construite comme une nomade, une exilé perpétuellement exclu par l'Etat, elle s'est abandonné elle-même une fois arrivé à Saint-Denis.
Regrettant le temps d'avant au lieu d'arpenter le lieu présent. Ces 68 tards, ont eux-mêmes tué leurs idéal en s'agrippant à lui comme des enfants au sein d'une mère. La mère vieillit, l'enfant veut rester à son chevet, Saint-Denis oublié dans la bataille qui aurait pu être une guerre magnifique. Gauchos devenue Bourgois attachés au lieu campagnard, ils n'ont pas voulu voir que le banlieusard accueillerait l'université du savoir comme un de ses frères, toujours remis à la périphérie du rien, pour en faire un tout, ensemble.
Imaginons ça ! Les dionysiens et les 68tards, refaisant ensemble un nouvel idéal. L'égoïsme de Vincennes n'a pas voulu de la rencontre, l'affaire se clos comme de la rancœur.
Alors nous étudiants de Paris VIII Saint-Denis, Saint-Denis est aussi à nous, l'université est aussi aux habitants, rencontrons-nous, vivons-ensemble, faisant ce que les anciens n'ont pas voulu faire, par manque de force, par tristesse maladroite.
Soyons là, cultivons notre jardin ensemble, ce prétexte pour être ensemble.