« Virages » est un classique du cinéma des années 60-70, il exploite la passion automobile à travers une romance portée par le Grand Paul Newman et la belle Joanne Woodward.
Ce film de James Goldstone ("Le toboggan de la mort"), se trouve être dans la lignée des films de l’époque qui mettent en avant les courses automobiles devenus cultes avec le temps, comme : "Grand Prix" de John Frankenheimer, "Le Mans" avec Steve McQueen ou la série mettant en scène Choupette avec "La Coccinelle".
L’acteur, Paul Newman m’a personnellement marqué avec deux films « Luke la Main Froide » et « Marqué par la Haine », il représente pour moi, cette génération d’acteurs avec Steve McQueen, qui n’avaient pas froid aux yeux. Ils aimaient la compétition et n’hésitaient pas à prendre des risques pendant et hors des tournages.
En plus de leurs talents de comédien, ils exploitaient sans cesse leurs limites, et c’était le cas de Paul Newman qui n’était pas pilote de course seulement au cinéma. Paul, a participé à de nombreux Grand Prix, comme Le Mans ou Daytona.
« Virages », c’est une intrigue plutôt simplette, fondée sur une rencontre amoureuse, et la zizanie que sème la passion du pilote et son habituelle solitude, au sein d'un couple fraîchement formé. Passion, émotion, romance, trahison, et compétition forment alors le circuit de cette course, qui annonce un virage sentimental et bouillonnant.
Le film ne trace pas les difficultés du circuit, mais plutôt celles ressenties par le pilote à travers sa vie personnelle. Les épreuves du couple, l’attachement d’un fils orphelin et l’amour qu’il éprouve pour eux. Mais pour gagner, il faut d’abord surmonter les problèmes de la vie, la tromperie, l’absolution et le partage. Une remise en question qui demeure le but principal du film.
D’une impeccable douceur, "Virages" propose un divertissement sincère et bouleversant sur la solitude et l’amour du sport auto.