« Il n’y a que toi qui me fait ça »
En plus d’être lourd quand il n’est pas absent, l’humour de Vive la France ne se contente pas de réutiliser des stéréotypes déjà existants ; Michaël Youn va encore plus loin en ne faisant même pas l’effort de donner une identité propre à chaque région, préférant un cliché général déclinable à volonté. A quelques vannes près, on se retrouvera donc partout avec le même schéma : on a un accent (là aussi mal imité), on picole et on répète inlassablement qu’ « ici, c’est pas la France ».
Pour enfoncer le clou, restent les séquences destinées à nous révéler les charmes de notre beau pays : sur fond de morceaux dont le caractère emblématique tend vers la banalité (« Douce France », « Les Prénoms de Paris »), Michaël Youn nous sert de belles séquences dignes des meilleures pubs de roquefort ou de confiture.