Le personnage que campe Harold Lloyd dans Vive le sport est mi gaffeur, mi benêt (parfois à la limite du débile profond) et là réside l'essentiel du ressort comique de ce film. Car les gags ne sont pas les plus imaginatifs que l'on ait vu en réalité le charme opère mieux lors des scènes sentimentales entre le comique et la mignonne Jobyna Ralston. Sinon le film se moque gentiment de la course à la popularité qu'entament les étudiants, ou il fallait se faire bien voir pour obtenir des pistons et des amis dans la bonne société mais cela reste très en surface.