Le 5ième élément indien
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le 4 mars 2013
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Accrochez vous à vos shorts, celui là, c'est de la bombe.
Shekhar (SRK) est un concepteur de jeux vidéo. Son fils le trouve pas cool et, de fait, il ne l'est pas (attention la perruque toute bouclée façon bozo le clown). Kapeek (le gamin) lui suggère de faire un jeu où le méchant serait le personnage principal. Un méchant que rien ne pourrait battre. Shekhar, qui lui croit à la force du bien crée néanmoins le jeu.
Dieu seul sait comment, Ra-One (le super méchant invincible) est devenu une entité pensante indépendante et le soir du lancement du jeu en sort pour finir son combat avec Lucifer (le nom de code du gamin).
Il tue l'un des assistants et prend son apparence (l'un des ses inombrables pouvoirs) et tue également Shekhar.
Pour combattre Ra-One, la co-créatrice du jeu fait également sortir G-One (le gentil) du jeu qui a l'exacte apparence du père mais en cool et avec les yeux bleux.
Il combat alors Ra-One et le détruit (mais pas définitivement définitivement bien sûr, on est qu'à 1h20 de film). Ra-One va donc rester avec Kapeek et sa mère et les protéger lorsque Ra-One, désormais sous les traits d'Arjun Rampal (haaaaaaaaaaaaaaa), les poursuit jusqu'en Inde.
C'est un mélo-actioner de science fiction familial.
Le personnage de G-one a un petit côté Inspecteur Gadget pas désagréable et notre King Khan se régale manifestement à jouer les archétypes de héros parfait mais avec beaucoup d'auto-dérision dans le mélange.
Les effets spéciaux sont, ma foi, plus que corrects et même au top pour un film indien.
On passe d'une course poursuite à un combat de rue à une scène comique sans se lasser. Et ils dansent et chantent comme de juste très régulièrement. Les numéros musicaux sont très agréables et en particulier "Chammak Challo" interprété par Akon (je vous engage à aller sur youtube)
Comme toujours à Bollywood, le coeur du scénario est simple: le coeur est plus puissant que tout, le bien vaincra et les bisounours dirigent le monde mais cette naïveté me convient.
Arjun Rampal crève l'écran en super méchant (décidément, les méchants lui vont à ravir : voir Om Shanti Om), caréné comme une voiture de course et sexy en diable. Arjun en super vilain torse nu sous son manteau à capuche façon dieu des enfers : ça le fait! (moment fangirl terminé)
Kareena Kapoor est très bien en maman courageuse et sexy qui a bien du mal à gérer ce personnage de jeu vidéo qui ressemble tant à son mari défunt. Elle s'est débarrassée de certains tics de son début de carrière et a gagné en profondeur de jeu.
Ce film, pur produit d'entertainment, remplit son contrat de kitch, de couleur, d'évasion, de musique et de chaleur humaine et se permet par moment d'être touchant grâce à la relation étrange qu'entretiennent G-One et la jeune veuve pour se terminer en apothéose façon boss de fin de niveau.
2h40 de pure joie, de pur fun et de pur nawak aussi.
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Créée
le 7 oct. 2016
Critique lue 817 fois
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