Vive l'impérialisme culturel américain

Un ami m'a villement attiré chez lui à base d'arguments pour le moins convaincant, ma bouteille de bourbon étant vide un allez du côté de Stalingrad ne pouvait ne pas être une si mauvaise idée. La contrepartie me semblait minime, mater ra one ou voltage ou matrix qui culbute terminator sur fond de musique indienne, avec le prod d'Arnold et Willy et le scénariste de Ra one s'échangeant des conseils sur leur vision de l'art cinématographique qui doit avant tout transmettre un message, et des valeurs, à travers une mise en scène et la construction d'un scénario et de personnages en profondeur. Et tout ça en se prenant très au sérieux.

Ca semblait prometteur, tout était là pour donner un film nanarlesque et puis l'inexplicable se produisit probablement une erreur de jeunesse, l'inexpérience d'un ado plein de fougues voulant trop bien faire, le choc des cultures probablement, les scènes interminables d'action, la(l'omni) présence d'une musique expérimental. Non ce film m'a traumatisé. Le nanar laissa place à l'ennui, l'abrutissement et ceux malgrés une prise (de plus en plus) massive d'alcool.
Et pourtant il y a le meilleur de Bollywood, chorégraphie qui entrecoupe 2 séquences sans qu'on s'y attende où les tabous indiens volent en éclat sous les déhanchers nonsubversif et des paroles remplient de poésie prônant de manière à peine voilé les plaisirs ancestraux du kama sutra, des dialogues plein de sous entendu dit de manière cucul, un héros des BRICS mais avant tout un père(et un mari aimant)
Des mandales de toue beauté.
Un film pompant sans frémir les Blockbusters occidentaux. Y avait tout pour faire un petit bijou, le meilleur des codes des nanars occidentaux mélangé à ceux orientaux. C triste le pari est raté. Je sais même pas si je peux conseiller de voir ce film, bien qu'il y ait quelques fois des éclairs de génies, la musique insupportable, imaginez le générique de Yugi yo passant toute les 5 minutes pendant plus de 2h, m'interdit de vous le conseiller.
Une vision apocalyptique de ce que serait un monde sous domination culturelle Indienne.

A se demander si ce n'est pas une manière de dire un Fuck à ce monde vieillissant et décadent qu'est l'Occident en violant toutes ses œuvres cinématographique.
A vous de voir
Cart_Man
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le 29 sept. 2014

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