D’abord acteur, qui a notamment joué sous la direction de réalisateurs tels que Gregg Araki et Lars Von Trier, Brady Corbet passa pour la première fois derrière la caméra en 2015 avec The Childhood of a Leader, film qui fut remarqué par son audace et son regard nihiliste d’une société qui cultive ses propres monstres en les élevant au rang d’idoles à suivre. Histoire fictive qui relate la montée en puissance du nazisme, sa première oeuvre était autant un film qui regarde vers le passé pour parler du présent et Corbet continue à suivre ses obsessions avec un Vox Lux mal vendu qui parle moins d’une star de la pop que du mal d’un siècle qui renie et cache ses propres dérives. Collant à l’actualité, liant frontalement son récit avec les fusillades dans les écoles et le terrorisme Vox Lux est un film au sujet sensible et dont le propos a traitement suffisamment vague pour être mal interprété. On ne peut nier l’audace du jeune cinéaste qui affirme ses thématiques avec une ferveur presque complaisante mais un brio certain, traçant la voie de son cinéma à mi-chemin entre le cinéma de Araki et de Darren Aronofsky. [...]
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