Il enterre sa mère et découvre par sa soeur qu'elle est morte "vierge".
Un jeune retraité célibataire va apprendre à vraiment vivre grâce à une tante foldingue, fantasque, dépensière, qui fût dans le passé très sexuellement libre, ce qu'une société corsetée ne lui pardonna pas.
Elle se révèlera secrètement très romantique et amoureuse: son point faible.
Elle se finance par de petites arnaques et services de blanchiment d'argent et transports de fonds.
Elle vit au dessus d'un pub...ça semble tout dire pour l'époque.
Son amant, aidant et demi-lune actuel est joué avec amusement par Louis Gossett jr (homme à vraiment 'tout' faire).
Film découvert sur OCS sans rien en savoir.
Je suis déçu de ses notes et surtout d'un manque de popularité que je ne découvre que maintenant alors j'écris ce mini faible texte pour inviter à au moins tenter ce film.
Je découvre après que cette histoire amusante est tirée d'un livre de Graham Greene, Voyages avec ma tante (voir le résumé déjà drôle sur la page SC du livre).
La relation entre les deux personnages me rappelait un peu l'esprit et les sujets dans Harold et Maude.
Ce pauvre tranquille passionné de dahlias et jardin qui se retrouve mêlé entre autres, à du trafic de marijuana et à des course-poursuites à travers le globe, m'a rappelé le tranquille Bilbo entrainé dans des aventures.
Maggie Smith m'a aussi rappelé la toujours regretté Jeanne Moreau dans La vieille qui marchait dans la mer.
La prestation de Maggie Smith est tout aussi amusante puis touchante que celle dans beaucoup de films et rôles similaires de par exemple Peter Sellers, Jack Lemmon, David Niven etc. qui se sont aussi déguisés, vieillis puis rajeunis.
Maggie Smith se régale tout en faisant croire à cette baratineuse qui vivait à crédit allant d'amant riche en amant riche.
Son dernier amant a été enlevé et elle cherche à réunir l'argent de la rançon: on découvre alors qu'elle est capable d'aimer profondément.
Justement, sa soeur vient de mourir et elle apprend à son aisé fils en deuil que sa soeur est "morte vierge"...le fils passera tout le film à se demander qui était son père et sa vraie mère.
Décors et costumes sont un plaisir des yeux: on passe de Londres à Paris puis Istanbul et autres îles désertes...j'ai aimé l'hommage à la France dans la gare de Paris où elle cite ses bijoux touristiques dont "Avignon".
Lors des scènes dans l'Orient-Express, on croise avec plaisir l'acteur et metteur en scène et gérant de l'école des Amandiers, Daniel Emilfork, dans encore un bien trop petit rôle pour son long visage et cv.
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Puis le texte de Caine78 sur SC m'apprend que la musique que j'aimais est de "Tony Hatch".
Puis le texte de Julien Florent sur SC m'apprend que Katharine Hepburn rêvait du rôle et en a travaillé des années le script adaptant le roman de Graham Greene...ce qui fait rêver et me fait visualiser sa version en rêve éveillé.