triste en vrai
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En regardant Wasp, on constate à quel point Andréa Arnold manie la caméra à épaule afin d’être au plus près de ses personnages. Cette fiction devient une réalité. Ce n’est pas ma réalité, mais la réalité d’une population britannique rurale touchée par la pauvreté. La caméra à épaule d’Arnold n’est pas là que pour être l’accompagnatrice des personnages, il y a une véritable idée de mise en scène. Chacun des plans qui composent Wasp contient des mouvements de caméra ou ça bouge énormément. La caméra semble en équilibre, à l’image de cette mère et de ses enfants qui ont une vie qui ne tient qu’à un seul fil.
Progressivement, la cinéaste quitte la mère qui, une fois que son rendez-vous commence, trouve enfin un moment de calme. Le temps d’une séquence, elle peut quitter son rôle de mère précaire, pour pouvoir vivre ce moment qui est peut-être l’un des rares moments où la réalisatrice se permet de nous offrir un moment de tendresse. Néanmoins, ce stress et cette brutalité qui caractérise le court-métrage se dirigent vers les enfants étant seuls dehors. Ils ont beau être dehors, en réalité, l’extérieur est un sas ou ces enfants ne sont que dans l’attente qu’on vienne les libérer afin de pouvoir manger et dormir.
On s’attache à ces enfants. iels sont toutes seuls et l’on a peur qui leur arrive quelque chose. Le moindre truc qui se passe à l’image est perçu comme un danger. L’omniprésence du danger que l’on perçoit avec Wasp, n’est qu’une illustration de l’angoisse quotidienne d’une famille précaire qui essaye de survivre.
Créée
le 21 oct. 2023
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