Russell va draguer seul en boîte de nuit, là il fait la connaisance de Glen.
Ils flirtent jusqu'à baiser. En se réveillant ils discutent entre les draps. Des conversations éphémères, jetables, mais qui créent une certaine empathie entre eux.
On oublie souvent que l’amour n’est pas un projet, une idée, un regret ou un désir mais plutôt quelque chose qu'on ne planifie pas et que c’est depuis la surprise que, malgré la durée parfois courte de ces moments (un weekend pour nos protagonistes), les sentiments se définissent.
Et ce film, ce Before Sunrise à la Loach, se constitue comme un regard reflexive sur les coups de foudre, sur l’impossibilité de l’éternel mais aussi comme une critique attaché aux theories queer de l’education emotionnelle homosexuelle. Une intimeradiographie sentimentale mais sans sucre. Indispensable.