Fedora
Beaucoup comparent souvent le cinéma de Noah Baumbach à celui de Woody Allen. Un parallèle facile, justifiable sur certains aspects (bourgeoisie américaine, humour grinçant sur les questionnements...
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le 24 juil. 2015
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On m'avait dit beaucoup de bien de ce film et je n'en suis pas totalement déçue. Noah Baumbach aborde le thème du fossé générationnel mais surtout culturel entre deux couples, tous deux cultivés, mais mûrs par de différentes valeurs (l'un est un couple autour de la quarantaine, arty mais assez conservateurs, alors que l'autre est un couple hipster et ayant une vision de l'art bien plus controversable et avant-garde). Se mêlent alors la thématique de la quête de sens dans l'existence (que ce soit par l'envie/le besoin de faire un enfant pour marquer sa trace dans le monde, ou de représenter à l'écran, par le documentaire, une vision du monde particulière, les deux personnages principaux étant réalisateurs) avec la notion d'amitié et de manipulation inhérente à chaque relation humaine.
Ce film est intéressant dans le sens où il aborde ce thème, celui de la génération Y qui s'approprie tout (une réplique de Jamie est éloquente : "à partir du moment où j'aime une chanson, elle est à moi, à partir du moment où j'aime un film, il est à moi"), une génération Youtube où n'importe qui est artiste à sa manière, où les codes ont définitivement changé, avec un ton à la fois léger et très mélancolique, porté par un Ben Stiller attachant et juste dans sa normalité.
Un petit bémol sur la fin du film légèrement prévisible, mais cela n'entache pas le caractère original de celui-ci.
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Créée
le 27 juil. 2015
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