Une histoire d'amour façon roman 'young adult' sur fond de seconde guerre mondiale, emballée comme une publicité pour un parfum, propre et soignée (sauf les CGI, aussi inutiles que grotesques), et bien lourde.
Rien ne vous sera épargné en termes de clichés, la musique d'ascenseur omniprésente surlignant en plus chaque scène pour vous indiquer quand être triste et quand avoir peur. Bref, abandonnez ici toute idée de subtilité et de finesse (en même temps c'est Marc Foster donc bon, on ne peut pas dire qu'il prend en traitre), dans ce film poussif qui reste cependant à la lisière du mauvais gout (sauf une scène avec des loups, là c'est abusé).
Quoi qu'il en soit, et même si je n'ai pas réussit à rentrer dans l'histoire, je ne pourrai jamais déconseiller un film dont la morale prônant la bienveillance est plus que nécessaire en ces temps où l'extrême droite continue d'avancer pour détruire la culture et la société.
Comme le disait Martin Luther King : l'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité, seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine, seul l'amour le peut (et les loups en CGI*).
*Pas dans la citation originale