Après avoir retiré le contexte plutôt sympa de l’Antarctique, il ne reste plus qu’un thriller très moyen et sans grande inspiration. Déjà, j’ai eu du mal pendant tout le film à comprendre le concept de base d’un Marshal sur une base américaine, ce qui n’a pas aidé. Dans le stéréotype de la policière qui se punit après avoir été trahie, le personnage de Carrie brillera par son incompétence à chaque scène, ne sachant visiblement pas mener une enquête, et tout juste se sortir de situation périlleuse.
Du coup, elle patauge beaucoup, passe plus son temps à se poser des questions qu’à chercher les réponses, mais finira quand même par trouver le méchant avec un peu d’aide. Ce sont d’ailleurs les seuls point positifs : le fait que le film ne nous force pas une romance inutile entre les deux rôles principaux (même si on n’est pas passé loin), et ne tombera pas dans le stéréotype quant au méchant (ou du moins pour l’un d’eux, même si du coup ça sort de nulle part).
Le casting est très moyen dans l’ensemble. Kate Beckinsale ne vient que pour montrer son joli minois et tamponner son bingo scène dénudée après même pas 5 minutes. Gabriel Macht n’apporte pas vraiment grand-chose, tout comme Columbus Short ou Alex O’Loughlin, à peine crédible. Restera Tom Skerritt, qui vient se perdre en Antarctique mais aura au moins droit à quelques scènes sympas. La musique est banale, la mise en scène peu inspirée et pas franchement aidé par le montage. Les effets spéciaux sont risibles au point de nous faire totalement sortir du film tellement c’est moche. Restera donc les décors plutôt chouettes.
Je ne m’attendais pas à grand-chose vu le casting et ce que j’avais pu lire dessus (enfin bon, Greg Rucka a travaillé sur le roman graphique originale, on aurait pu espérer mieux), mais je m’attendais quand même à passer un moment un peu sympa. Même pas, c’était juste chiant.