Quand une société de production américaine s'intéresse à une histoire du couple le plus vu dans les quatre coins du monde, peut-être pour tenter de « humaniser » la famille royale, comme l'avait expliqué l'acteur Victor Garber dans un interview en 2011. Réussi ? Pas du tout.
Tout d'abord, la distribution de rôles est visiblement d'une médiocrité et certains acteurs interprètent, visiblement encore, plus ou moins, mal leur personnage. Quand je vois Victor Garber dans la peau du prince Charles, je n'en revenais pas en parlant de la dissemblance. Il se l'est expliqué : « Moi-même j’ai changé d’avis sur Charles en l’incarnant. Je pense que c’est même un type assez fabuleux ».
Quant au scénario, il révèle beaucoup d'erreur dans le téléfilm comme, par exemple, selon les dires médiatiques, la rencontre entre sa Majesté et Catherine lors de l'anniversaire des vingt-et-un ans de William n'a jamais eu lieu dans la réalité. Le premier jour où elles se sont faites connaissance, ce fut au mariage de Peter Phillips et Autumn Kelly en 2008.
La meilleure scène, pour moi, c'est au moment où William (interprété par DanAmboyer), cherchant son appareil de photo, découvre une vidéo-cassette dans laquelle sa mère, Diana Spencer, en plein interview télévisé, regardant la caméra, prononce son prénom.
Dans l'ensemble, c'est plutôt donc une comédie romantique inspirée, loin d'une biographie.