Djinn tonique
C’est marrant ce film là je l’avais complètement oublié alors que paradoxalement il m’avait assez marqué lors d’une diffusion nocturne sur M6 il y a une bonne dizaine d'années, disons que ça m’est...
le 26 févr. 2015
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Réédité en version restaurée, Wishmaster premier du nom intriguait par la présence de Wes Craven sur l’affiche et son statut de série B culte. Après visionnage ne demeure qu’une impression de collage de scènes horrifiques plutôt réussies – les effets spéciaux s’avèrent de qualité, recourent à cet artisanat plastique qui semble aujourd’hui révolu – liées les unes aux autres par les ficelles les plus éculées du genre. De piètres dialogues dans la bouche d’acteurs moyens, un scénario gorgé de conventions et d’invraisemblances, une réalisation qui peine à imposer une patte graphique cohérente et tente d’y remédier par une démarche clipesque d’assez mauvais goût. Wishmaster souffre d’un écueil majeur : la sur-dramatisation constante de ses effets. L’angoisse ne se diffuse guère que par le gore, car jamais le réalisateur ne travaille l’ambiance, ne laisse planer la malédiction sur ses personnages. Devant nous se compilent les références pour un résultat sous forme de bouillie digeste mais guère originale, qui aurait gagné à s’affranchir de ses modèles pour offrir à son monstre une envergure cinématographique. Wishmaster, un vœu horrifique dont on connaît déjà les retombées.
Créée
le 1 févr. 2019
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