Wonder Woman était le film solo le plus attendu depuis BvS puisqu'elle y faisait plusieurs apparitions plus que remarquées en volant la vedette aux deux titans de chez DC.
Malgré les vives critiques dirigées vers Gal Gadot sur la prise de rôle, elle fait le travail. Et elle le fait très bien. WW est en partie une Origin-story bien écrite et qui prend son temps à l'écran, c'était nécessaire. L'humour est bel et bien présent mais subtil et qui arrive en général à point nommé. L'action est évidemment au coeur du film qui se déroule pendant la première guerre mondiale, que se soit sur son île natale ou dans les tranchées belges, Gal Gadot incarne l'amazone guerrière comme nous l'imaginions. Elle est née pour cela et peine à comprendre les futilités du quotidien des humains, sentiment qui se dissipe au fur et à mesure qu'elle côtoie ses alliés.
Le film commence réellement lorsqu'elle devient Wonder Woman au front, dans la fameuse scène du No Man's Land qui est tout bonnement épique. On y découvre une femme pleine de bonté et dont la puissance ferait pâlir ses futurs pairs de la Justice League. Patty Jenkins s'est battue pour avoir cette scène dans la version cinématographique et elle a eut raison, c'est certainement la plus puissante du film.
J'attribue la note de 8/10, les deux points manquent principalement à cause de la CGI du troisième tiers du film qui m'irrite au plus haut point alors que tout semblait bien parti pour que WW nous en débarrasse ; ainsi que pour la simplicité du scénario concernant le bad guy. Trop simple, trop facile, trop vu et revu. Subjectivement, je ne suis pas la cible idéale pour WW qui vise les femmes et les jeunes en quête de modèle fort, et ce, à bon escient. Tout comme son personnage, le film délivre un message plein d'espoir aux jeunes générations, un message féministe juste et, une super-héroine qui a enfin son solo bien avant Captain Marvel (Brie Larson). Il était temps !
C'est un excellent divertissement, bien mené et bourré d'action qui apporte tout le background lié au personnage féminin le plus emblématique de chez DC jusqu'à Justice League. Bravo à Patty Jenkins et Gal Gadot.