Une belle poupée au service du contre féminisme

A tous ceux et celles qui pensent que Wonder Woman est un film féministe, détrompez-vous.

Alors oui, pour une fois, on a une femme qui crève l'écran.
Mais pour promouvoir l'égalité homme femme, on ne devrait pas faire des films avec une femme qui ne s'accomplit que grâce à un homme.

Wonder Woman n'est qu'une cruche qui découvre le vaste monde et son pouvoir qu'à travers l'homme.
Doctor Poison n'est qu'une pauvre femme blessée dont les idées morbides sont soufflées par... un homme.
La secrétaire de Steve n'est qu'une pauvre petite grosse, comme d'habitude, qui ne fait rien d'autre qu’obéir et sourire.
Les amazones ne sont que des erzatz d'hommes, qui ne vivent que pour que pour accomplir les désirs d'un dieu... masculin...

Outre son lot de clichés machistes, en 3D le film est très sombre, les scènes de combats sont souvent incompréhensibles, le scénario est taillé dans le gras sans aucune subtilité...

Je ne retire rien de ce film à part l'image d'une très belle femme qui n'est encore portée que comme objet. Un objet dont on voit forcément la plastique parfaite dans des plans remontant le long de ses jambes, qui couche forcément avec le héros lors d'une ellipse à la Disney, qui est forcément suffisamment forte pour paraître féministe, mais qui ne l'est absolument pas.