Coming-out!
Film pour ados. J'ai hésité à mettre 5 plutôt que 6 mais finalement j'ai voulu encourager les ados à regarder ce film pour découvrir ce que peut être une maladie mentale. Scénario éculé:
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le 5 févr. 2021
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Words on Bathroom Walls essaie par tous les moyens de dédiaboliser la schizophrénie : montage rapide, mouvements de caméra amples, effets spéciaux à gogo, quatrième mur brisé à de nombreuses reprises par un personnage principal qui s’adresse directement au spectateur, musique électronique faite de textures par ailleurs réussies. Les intentions sont louables, leur concrétisation à l’écran l’est beaucoup moins. Le film fonctionne à la manière d’un mixeur : il fait tenir ensemble des influences et des tons hétérogènes, dans une agrégation type purée ou soupe sans consistance aucune. De plus, l’approche fantastique de la schizophrénie, forte de séquences d’hallucinations surchargées et visuellement hideuses, se limite à une avalanche de clichés et se voit constamment désamorcée par le second degré, signature tonale des productions médiocres d’aujourd’hui. Si bien que rien ne résiste, rien n’a d’importance : tout glisse le long d’un récit balisé qui recouvre sa romance tiède d’un vernis cool et impertinent – ce que le film n’est jamais.
Thor Freudenthal avait déjà saboté la suite de Percy Jackson en 2013 ; le voilà à la tête d’un teen movie de plus, sans saveur ni vision artistique du trouble mental ici investi, qu’il rend accessible à un large public. C’est là sa seule qualité.
Créée
le 4 févr. 2021
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