Quelque part au fin fond de l'espace, des extraterrestres, grâce à leurs puissants télescopes découvrent la Terre. Non content, d'avoir découvert cette planète, ils constatent qu'elle est habitée et qu'elle contient de l'eau, précieuse ressource nécessaire au fonctionnement de leur technologie. Ils décident donc d'envahir notre bonne chère Terre.
Comme d'habitude dans ce genre de films, on va faire la part belle à une action omniprésente. Ben ouais, ces cons ne sont pas venus pour discuter. On élimine tout ce qui est humain. Pas de quartier bon sang !
Derrière la caméra, il y a Jonathan Liebesman. Le réalisateur va suivre une section des Marines qui partent au front défendre Los Angeles. Au début, le réalisateur doit avoir très peur, car la caméra tremble partout. C'est imbuvable à regarder. Il est comme les soldats qu'il montre quoi. Puis il reprend ses esprits et parvient à filmer de manière un peu plus correcte.
Il nous montre d'incroyables séquences de combats, des montages épileptiques et puis voilà. La psychologie des personnages n'échappe pas au classicisme. La musique se veut épique. Le but ? Redorer le blason de l'armée des Etats-Unis.
Il faut dire que depuis le 11 septembre 2001, l'Amérique a un besoin cruel de reprendre confiance en elle. Les films où les producteurs hollywoodiens et l'armée collaborent sont légions. World Invasion: Battle Los Angeles n'échappe pas à cette règle. Ainsi, nombreux sont les plans louant le courage de ces Américains, sacrifiant leur vie pour les autres, rendant gloire à l'armée ou au drapeau. Patriotisme exacerbé de toute part, il y en a un peu assez.
La seconde partie de ce documentaire (pardon film) devient un peu longuette. A force de voir les mêmes choses il y en a marre. On attend donc le générique final puisqu'on comprend que les soldats vont retourner la situation. On ne verra pas la victoire suprême, mais on la devine. Los Angeles sera reprise.
Par ailleurs, il faut avouer que si les soldats Américains parviennent à retourner la bataille, c'est avant tout la fautes aux E.T. ! En effet, leur service d'espionnage ne devait pas avoir fait leur boulot correctement car s'ils avaient vu Independence Day, ils sauraient que c'est une mauvaise idée de foutre leur PC dans une espèce de vaisseau-mère où il n'y aurait qu'à tirer une fois dessus pour tout foutre en l'air. Des années-lumières de voyage pour en arriver là. Quels cons vraiment.