Autant en emportent les dents.
Tout le monde a succombé à la vague zombie... Tout le monde ? Non. Au Pays de Galles, un petit laboratoire résiste farouchement à l'envahisseur.
Concrètement, World War Z, c'est ça. Un film qui avait des atouts de départ, et qui les gâche systématiquement, soit par manque criant de réalisme, soit à cause d'enjeux faiblards.
Rangez James Bond et Jason Bourne, Brad Pitt est là. Il survit aux crashes d'avions. Il se tape une petite randonnée avec un bout de métal de part et d'autre de l'abdomen. De la Corée à Israël, il coordonne des opérations commando chemise ouverte, chesch négligemment jeté autour du cou, sans casque ni armure.
Brad Pitt a des handicaps, quand même : une femme grimaçante qui ferait bien de s'abstenir de téléphoner, et deux gamines boulets, dont on souhaiterait qu'elles soient infectées le plus rapidement possible.
Spoil : pas de chance, ça n'arrivera pas.
Quoi d'autre ?
World War Z nous sert du zombie qui court, et nous propose le placement produit le plus éhonté qu'il m'ait été donné de voir au cinéma depuis ces dernières années.