World War Z par Bidon Tavu
Sorte de 2012 avec des zombies, WWZ vous fait assister au périple de Brad Pitt, père de famille exemplaire et sauveur du monde à mi-temps qui a le don de se trouver aux pires endroits quand un son trop fort attire les zombis.
Ce film est vraiment très subtil et on s'amuse à déchiffrer des messages profonds et authentiques, sans pour autant céder aux incohérences flagrantes ou aux clichés les plus basiques.
Non, je déconne. Facilités, coïncidences, rebondissements pourris, incohérences qui crèvent les yeux. Les scénaristes se sont clairement lancé un défi de celui qui arriverait à placer le truc le plus gros. Liste non exhaustive (spoilers) :
- Les héros qui s’échappent d'un centre ville bouché en camping-car
-Brad Pitt qui constate un cas d'infection en temps réel et se base sur cette constatation pour tout le reste du film. Bah ouais, le temps d'incubation ne varie pas selon les personnes, c'est connu.
- Les zombis qui commencent à former une pyramide pour rentrer dans Israël, mais les hélicos qui tournent autour choisissent de ne rien communiquer ?? Aussi, les Israéliens qui se vantent de tout prendre en compte avant les autres oublient subitement que le bruit excite les zombies...?
- le zombie deus ex machina qui faisait caca dans l'avion en attendant le bon moment pour sortir, ça tombe bien ça alors !
- L'avion qui va d’Israël à Cardiff en 15 minutes. Ça nous fait du 15200 km/h, j'ai calculé. Je sais pas ce qu'ils mettent dans leurs avions au Bélarus mais ça a l'air d'envoyer.
- Brad Pitt qui s'injecte un virus random sans même demander aux scientifiques si c'est une souche traitable, ou la tepu qui communique le code mais ne lui dit même pas laquelle prendre.
Sans compter, bien sûr, la fin du film qu'on voit venir au milieu du film, si pas quasiment dès le début avec le clodo qui semble n'intéresser personne. Ajoutons à ça un placement produit si assumé que ça en met presque les larmes aux yeux, et le discours bullshit nutella de fin classique, et on a un vrai bon film médiocre.