L'ours brun nippon

Yellow Fangs conte narrativement les attaques du 9 au 14 décembre 1915 d'un ours brun sorti d'hivernation et ayant monstrueusement faim.

Ce film consiste ainsi en une chasse à l'ours dans les montagnes hokkaïdoises en plein hiver par la bande de chasseur.

De somptueuses scènes de paysages montagnards japonais accompagnées d'une musique entre traditionnelle nippone et électro s'entrecoupent de scènes de vie dans les villages loin des grandes villes, également la question de la place de la femme par le personnage de Yuki est abordé. Egalement, la misère de la fin d'une époque vers celle d'une plus industrialisé est abordé: l'abandon de la chasse à l'ours pour le travail dans une mine (on voit aussi l'opposition sociale claire: ruraux miséreux contre urbains riches). Car ce sont des colonies qui sont attaqués: femmes et hommes qui s'aventurent dans les terres d'ours. La lutte est normale mais terrible: les animaux les plus innovateur de la création contre les prédateur des montagnes, colosses poilus d'une force incroyable. Homines contra orsos.

Aussi, un flashback nous montre la première attaque d'ours un an auparavant et la raison de cette chasse.

Quant à l'ours brun - une bête réelle de 2,7 m pour quelque 300 kg, il est souvent mis à la première personne comme dans la scène d'introduction. Il est une bête silencieuse ne se nourrissant que de femmes (empreintes démoniaque ? pourquoi donc ?). Il n'est vu que brièvement dans des scènes chaotique où tout part en vrille: il ne cesse que du sang derrière lui.

Les personnages principaux, autre que l'ours -- ombre maléfique de la nature, est la bande de chasseurs d'ours. Issu de la première attaque chronologique de l'ours, iceux veulent tuer cette bête qu'ils nomment Red Point (dans la version VOSTAN que je vis). On découvre petit à petit les personnages, on s'y attache, on réprouve leurs actes.

Ce film n'arrange pas ma peur des ours (je ne suis pas arctophobe, ils m'ont juste effrayé de tout temps: merci Rox & Rouky) mais ce fut une belle expérience de ce découvrir.

Cum ab orsis timeamini, videre id suaveo