Parmi les bêtes
En dépit de ses effets numériques assez réussis qui s’insèrent bien dans les prises de vue réelles en interagissant avec les « acteurs » – qui semblent plus artificiels que nos deux ours...
le 2 déc. 2020
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En dépit de ses effets numériques assez réussis qui s’insèrent bien dans les prises de vue réelles en interagissant avec les « acteurs » – qui semblent plus artificiels que nos deux ours d’ordinateurs – et du doublage français qu’assure Richard Darbois pour la voix du protagoniste principal, Yogi Bear n’est qu’un produit dérivé de plus balancé sur le marché comme on commercialise des peluches ou des porte-clefs, la différence étant qu’une peluche, qu’un porte-clefs rendent moins idiots que ce triste spectacle anticipant le Woody Woodpecker de 2017. À partir d’un canevas correct, puisque la trame de ce genre de productions ne brille jamais par sa complexité ou la pertinence de ses métaphores, le film tire et étire son propos sur une heure et demie, entrecoupé çà et là de sketchs minables effectués par des comédiens amateurs.
Une fois encore, le divertissement familial se confond avec un déferlement de bêtise qui ne donne envie ni de protéger la nature, ni même d’aller s’y promener, et qui rend le visionnage intégrale périlleux sinon impossible. Les enfants aussi ont le droit au cinéma, sans se laisser contaminer par la sottise d’une équipe sans talent dont l’unique intérêt est financier.
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le 2 déc. 2020
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