Juste assez couillon, juste assez mimi-romantique, juste assez geek, juste assez trashouille et juste assez de fesses et de nichons pour être tout à fait regardable pour une petite soirée tranquille bière-pizza.
Loin d'être le meilleur des films dans chacun des registres précités, il parvient cependant à marier tout ça pour nous offrir un moment de détente correct.
Vous ne viderez pas la boîte à Kleenex (j'évoque là la partie romantique... bien évidemment), l'émotion restera à un niveau superficiel mais fera l'affaire si vous n'en attendez pas trop. Quelques gags bien gras et gratuitement vulgaires sembleront lourdingues (comme les titres à rallonge porno-gays cités par le personnage de Justin Long), d'autres feront mouche (comme le débourrage sur le caméraman).
L'humour reste dans un registre graveleux et vulgaire mais oscillera entre des facilités péniblement amusantes et des réussites coupablement régressives formant un tout à la fois déséquilibré et pourtant cohérent.
Cet équilibre précaire est aussi dû au casting et l'interprétation. Chaque acteur et actrice juste assez sympathique pour retenir notre attention mais pas assez impactant pour que les personnages deviennent véritablement attachants.
En gros, dans le registre comédie, Zack et Miri c'est comme passer la soirée avec des potes plutôt que des amis. C'est comme se taper une Pizza Margherita au lieu d'une Pizza avec des ingrédients. C'est comme baiser dans le noir le plus complet. On ne va pas bouder son plaisir mais on a connu mieux !