Aïe aïe aïe aïe
Aïe aïe aïe aïe… J’adore la BD, qui m’a fait pleurer toutes les larmes de mon corps à sa découverte (et par là même découvrir le prolifique Fabcaro, qui m’aura ensuite fait chialer avec d’autres de...
le 23 févr. 2022
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Zaï Zaï Zaï Zaï adapte la bande dessinée de même nom signée Fabcaro en transposant les vignettes en plans de cinéma. La dimension méta est conservée par le déplacement d’un personnage principal auteur de bande dessinée vers un personnage acteur, mise en abyme offerte à Jean-Paul Rouve ainsi qu’au réalisateur – qui interprète ici plusieurs rôles, dont celui d’un acteur déguisé en inquisiteur médiéval. Le film surprend par sa loufoquerie, proche en cela d’une intrigue de non-sens à la Quentin Dupieux, mais échoue à concevoir une forme apte à l’incarner : les situations, cocasses, se suivent selon une dynamique sérielle, les sketchs finissent d’ailleurs par se répéter et le film s’essouffler. Surtout, ce qui déçoit ici est l’inévitable sympathie qui découle des scènes et des personnages, gommant ainsi toutes les aspérités de l’absurde tel que le pratiquaient jadis Beckett ou Ionesco.
Vu une fois, Zaï Zaï Zaï Zaï ne se prête pas à un second visionnage : toutes les clés de compréhension de ce monde prétendument incompréhensible nous sont données, aucune zone d’ombre ne demeure. Un non-sens sensé, en somme. Restent des comédiens talentueux et une originalité appréciable dans le paysage de la comédie française contemporaine.
Créée
le 27 janv. 2023
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