Ce film en noir et blanc peut sembler bizarre au début avant que l'on n'en découvre les richesses grâce à un montage en flashback. Certains de ces flashback sont d'ailleurs étrangement cocasses (les bains publics). On pourra trouver le dénouement final un peu faible mais qu'importe. Et tant pis si certains y voient de la misogynie (comme si les femmes manipulatrices n'existaient pas ? (la comparaison avec les mantes religieuses est ici édifiante). Il faut également parler de la photographie, elle est très belle, du bon jeu d'acteur de Zachary Baharov mais surtout de celui de la très belle Tanya Ilieva peu avare de ses charmes. Une excellente surprise.