8Doors - Arum's afterlife adventure : Arum est à la recherche de son père. Convaincue qu'il est partie trop tôt, elle se rend au purgatoire pour rechercher son âme. Lorsqu'elle découvre que celle-ci n'est pas inscrite sur les registres, elle décide de mener l'enquête et de le retrouver coûte que coûte, même si elle doit se rendre au fin fond de l'enfer.
Histoire tirée de contes populaires coréens.
On incarne donc Arum qui a un talent certain pour le maniement des armes. Au départ, elle va obtenir une faux, puis différentes armes aussi inattendues qu'efficaces, avec des effets particuliers : une épées pour renvoyer les projectiles, un arc, un parapluie permettant de planer, etc.
A la façon de tous les Metroïdvanias, des capacités différentes obtenues au fil de l'histoire permettront d'accéder à de nouvelles zones, et continuer à explorer les précédentes plus en détail. Ces zones sont toutes distinctes les unes des autres et très identifiable. Belle performance, car le jeu n'utilise pas d'autres couleurs que le noir, le gris, le rouge et le blanc. Tout se fait dans le design, très joli au demeurant. Des raccourcis pourront également être débloqués pour rejoindre les points de sauvegardes, des points de téléportations sont également présents.
Les 5 ou 6 zones se parcours avec prudence, car le jeu n'est pas vraiment simple, mais tout à fait abordable dès lors que les paternes des monstres sont connues. Une série d'amélioration permettra de traverser plus tard de façon plus sereine, et de revenir chercher les secrets cachés.
Arum est également aidée par une grenouille qu'elle porte sur sa tête, mais qui peut aussi devenir énorme et l'aider à nager, ou à déplacer de gros rocher et activer des interrupteurs. Original !
Le gros point fort du jeu se trouve dans son ambiance très asiatique, exprimée au travers les designs des ennemis et de l'héroïne.
Un "petit" jeu qui se boucle en à peine 10h, mais qui est très agréable et, s'il n'invente pas grand chose, ne rate rien de ce qu'il propose.