C'est l'histoire d'un mec...

Cabela’s c’est l’histoire d’un mec. Un mec seul contre la nature. Un mec qui a dû se faire violer durant son enfance par un gang de léopards ou de hyènes pour en vouloir autant à la faune local et participer a son extermination définitive mais attention dans Cabela’s vous êtes malgré cela un héros.

Je vous ferais grâce de l’histoire d’une débilité sidérante (un mécène nous demande de chasser des animaux à la recherche d’artefacts qu’ils posséderaient dans un but de.. ) Nan, je vais pas vous spoiler la fin quand même.

On se retrouve donc dans son camp de base avec une jeep à parcourir la nature sauvage dans diverses zones, avec une seule idée en tête : se trouver un point de chasse pour massacrer de la bestiole et faire le plein d’XP. Le point de chasse enfin découvert (pas dur la zone est délimitée), on prépare son bardas et en avant Guingamp.
C’est à ce moment là qu’on se retrouve dans des missions d’infiltration à la Metal Gear mais ici les sentinelles sont des Nyalas, Antilopes, hippopotames et autres machins du genre avec pour but d’attendre notre cible sans se faire repérer. Pour cela il faudra se cacher dans des herbes ou derrière des rochers pour échapper à leur rondes ou à leur regards. Toutes les missions ne se résument pas à cela, l’autre grosse majorité sera de survivre à des vagues d’attaques et c’est dans ces moment là que tout votre potentiel génocidaire pourra se développer en tuant des tonnes de léopards, panthères, éléphants, lions etc.
Un regret, on ne peut pas dépecer nos victimes, ni même couper les défenses des méchants pachydermes.

Vous l’aurez compris, Cabela’s est le jeu de chasse ultime. On gagne des upgrades pour nos armes en ramassant des fossiles (!?), des super skills se débloquent au fur et à mesures que vos XP grimpent et une connasse de vétérinaire arrive à la fin de chaque chapitre fière que vous ayez décimé la totalité de la faune locale.

Moi qui espérais, trouver un jeu s’approchant de Deer Hunter, dans lequel j’ai passé des heures a marcher sans jamais voir le moindre cerf, a avoir le cœur qui s’emballe lorsque par chance on repère un gibier qui ne nous a pas senti, a planifier son approche par rapport au vent, la portée de son arme et la recherche d’un point de tir, j’ai été un peu déçu.