A peine arrivé sur Titan, une tempête me surprend sur le chemin de la base, brisant ma visière et dépressurisant ma combinaison. Pas d’accueil chaleureux une fois à l’abri au sein du sas, juste un casque qui tressaute et qui me provoque une sorte de crise. Autour de moi le sas lumineux est devenu sombre et une forme humaine qui semble avoir subit une combustion spontanée se trouve à mes pieds.
On peux dire que ça commence fort et bien ! On est directement dans l’ambiance et la réalisation de P.O.L.L.E.N envoit grave du pâté. Les textures en haute résolution y sont pour beaucoup et mis à part un framerate un peu hoquetant il n’y a rien à jeter.
L’histoire et la manière de progresser dans le jeu sont eux aussi excellent, nous ne sommes pris par la main à aucun moment pour la résolution des « énigmes » qui bloquent notre progression. Il faudra compter pour les résoudre sur votre capacité à fouiller les lieux et faire le tri dans ce qu’il y a intéressant ou non.
Alors là, vous vous dites : «Ambiance de fou, réal quasi-nickel et il fout 3 ?! Encore un gros con de frustré qui aime haïr et basher
gratuitement sur internet ! »
Comme dans X-Files, la vérité est ailleurs. L’histoire aussi intrigante qu’elle puisse l’être au premier abord n’est absolument pas développée. Pire, la fin est totalement rushée (pour peu qu’on puisse parler de fin…) et laisse place à une sorte de démo faites par un demomaker des année 90 à base de fractales symétrique durant 10 min ?!?
Si vous vous dites : « Pas grave, c’est le voyage l’important, pas la destination ». Bah la navette va être vite faites. J’ai terminé le jeu en moins de quatre heures. C’est pas glorieux ! Et j’ai quasiment fouillé le moindre tiroir du jeu. A plus de 20€, j’espérais avoir au moins quelque chose de l’acabit d’un SOMA pas d’un Stanley Parable sans rejouabilité.